Publié par : Xavier Bordes | 11 septembre 2017

Micro-élégie


Micro-élégie

.

Pas gaies les brumes

fourrure des forêts

dont septembre commence

à décliner les couleurs

.

Le promeneur tardif se hâte

en serrant son blouson

À ses oreilles la bise

flûte et reflûte à sa guise

.

Sur l’étang la barque vide

berce une flaque de ciel

Les ajoncs foisonnent gris

camouflant les oies sauvages

.

Aux murs l’odeur de moisi

dessine des efflorescences

Souvenir à nos coeurs transis

rends leurs étés d’incandescence

 

 

 

 

.


Réponses

  1. A reblogué ceci sur Traversées, revue littéraire.


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