Micro-élégie
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Pas gaies les brumes
fourrure des forêts
dont septembre commence
à décliner les couleurs
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Le promeneur tardif se hâte
en serrant son blouson
À ses oreilles la bise
flûte et reflûte à sa guise
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Sur l’étang la barque vide
berce une flaque de ciel
Les ajoncs foisonnent gris
camouflant les oies sauvages
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Aux murs l’odeur de moisi
dessine des efflorescences
Souvenir à nos coeurs transis
rends leurs étés d’incandescence
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A reblogué ceci sur Traversées, revue littéraire.
By: lievenn on 12 septembre 2017
at 10:37