Encore un peu
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La blancheur des dalles ravivée par le timide
cliquetis d’une averse qu’a bien vite tarie
le friselis aigu des oiseaux dans les feuilles
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Pieds nus dans l’aurore de mon pays
je me hasarde l’âme encore endormie
cétoine qu’attire un parfum de rose
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Du gazon détrempé dont la fraîcheur picote
monte une odeur de terre mouillée
et des moiteurs de jouissances végétales
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Tant que le réchauffement climatique
n’a pas rongé le globe jusqu’au squelette
profitons encore un peu de Mère Nature !
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Cueillons la beauté qui perdure encore !
D’autant plus précieuse que nous la savons en grand danger…
Amitiés
Bonnes vacances
By: marcek2013 on 14 juillet 2018
at 6:55
« Encore un peu » de temps pour apprécier
Les douceurs que vous décrivez
Avant que Mère Nature nous considère comme une insulte
Ne devrions-nous pas nous incliner et vouer un culte
A ces formidables « jouissances végétales »
Dont il faut les ressentir comme primordiales.
Il est souhaitable que votre prose du 14 juillet
Pour nos descendants se recompose à jamais
A condition toutefois que le mot confort
Délaisse ce pan individuel mortifère
Qu’il s’oriente au contraire
Vers le bien collectif, nouveau trésor.
By: pierredetours on 14 juillet 2018
at 12:42
Absolument de cet avis en ce qui concerne vos trois derniers vers en particulier.
By: xavier bordes on 14 juillet 2018
at 1:25